Patrimoine local et sites naturels

La commune de Chantepérier est dotée d’un patrimoine exceptionnel.

Le patrimoine bâti est d’une richesse surprenante de part sa diversité : maisons en pierres de taille, habitats écologiques en rondins, maison solaire, chalets en madrier, cabanes de montagne

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Des ouvrages d’art ont été construits à la fin du XIXè siècle, afin d’améliorer le quotidien des habitants : canaux d’irrigation au hameau des Rochats et au hameau de Champchauzat, fours à chaux au lieu-dit Sous Beau, les bassins communaux

 

 

 

 

 

 

 

TOUR MÉDIÉVALE “SERRE LA CROIX”

Site de Serre la Croix situé à proximité du village du Périer, surplombant la voie communale qui conduit à la Cascade de Confolens, au cœur du Parc national des Écrins.

Le château médiéval du Périer, construit au 13ème siècle, a fait l’objet en 1339 d’un inventaire très précis conservé aux Archives Départementales de l’Isère. Soucieuse de préserver la valeur patrimoniale et historique d’un tel site, la commune a fait procéder en 2006 à des travaux urgents de sécurisation consistant en la pose d’un grillage périmétrique pour diminuer temporairement la dégradation de la ruine.

Depuis lors, la commune a acquis les parcelles attenantes pour maîtriser le foncier et envisager un chemin d’accès au site.

Il a été nécessaire de “geler” définitivement la ruine grâce à des travaux spécialisés de maçonnerie dans le respect du patrimoine, des techniques et matériaux traditionnellement utilisés dans ce type de chantier.

La sauvegarde du château s’inscrit, dans le cadre d’un projet beaucoup plus ambitieux qui consiste en la mise place d’un circuit thématique de valorisation du patrimoine bâti et paysager.

La tour médiévale du Périer est située sur une éminence rocheuse qui surplombe la vallée.

De forme cylindrique, elle est détruite partiellement mais il reste une partie encore en élévation.

 

Les cabanes

-CABANE INFERNET

Altitude: 1570m, Longitude: 5.91977 Latitude: 44.92075

Accès : départ du Périer suivre Chemin de la Drayre et chemin du Moulin, puis suivre la direction Les Surres, Après direction L’Infernet.

-CABANE CLAPEYROUX

Cabane réservée au berger

Départ au hameau des Daurens (commune déléguée de Chantepérier)

– CABANE DE LA SELLE

Altitude: 1998m, Longitude: 6.02683 Latitude: 44.953

Départ du sentier à partir de la cascade de Confolens

Cabane ouverte toute l’année. En période estivale réservée aux agents ONF et au berger (mois d’août)

CABANE DE RIF MEYOL

Altitude: 2063m, Longitude: 6.00251 Latitude: 44.92329 

Départ parking de la cascade de Confolens ou du village de la commune déléguée du Périer

-CABANE DES SELLES

Altitude: 1995m, Longitude: 5.9827 Latitude: 44.96764

Départ à partir du hameau des Daurens (commune déléguée du Périer)

– CABANE DE PISSEGUI

Altitude: 2350m, Longitude: 5.99197 Latitude: 44.96619 

Départ depuis Chantelouve (Les Bosses)

-CABANE DES DRAYES

Altitude: 1634m, Longitude: 5.98792 Latitude: 44.91532

Départ depuis le hameau de Clapier-Noir (commune déléguée du Périer)

La richesse artisanale chemin-26-bis

Chantelouve est connu pour ses fameux colporteurs.

Mais de nombreuses activités voient le jour dans les années 1850 : ouverture d’une carrière de tuf et d’ardoise au lieu dit “le mas du Brésil”, création de rafours pour la confection de la chaux utilisée pour la construction de l’école du village, construction d’un moulin sur les rives de la Malsanne, torrent traversant les villages des Faures et des Bosses, dont il reste aujourd’hui la roue….

Un territoire protégé

Chantepérier fait partie du Parc National des Écrins et de Natura 2000, qui protègent la faune et la flore par une règlementation nationale.

Le patrimoine culturel de Chantepérier se compose d’un patois encore parlé aujourd’hui par les “ainés” de la commune et d’artistes locaux qui chaque année animent le concert du mois d’août.

Le patrimoine naturel

Situé dans les Alpes françaises en Isère, sur les communes de Chantelouve, d’Ornon et d’autres, la faille du Col d’Ornon est un accident géologique majeur qui a permis, grâce à sa découverte dans les années 1980 et à son interprétation, d’apporter une importante contribution à la compréhension de la génèse des Alpes.

En savoir plus : www.ameller.org/fco/fr

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> L’aulnaie blanche du col d’Ornon, un milieu rare et fragile…

L’aulnaie blanche est une forêt rare et assez particulière. Comme son nom l’indique, elle est composée principalement d’aulnes blancs, un arbre de petite taille (moins de 20m) ressemblant à l’aulne vert mais dont les rameaux et le dessous du feuillage sont recouverts d’un fin duvet blanchâtre et argenté. L’aulne a la particularité d’être très gourmand en eau, et de porter un fruit ressemblant étrangement à une petite pomme de pin, appelé « strobile ».

L’aulnaie blanche se développe principalement le long des torrents de montagne et sur les cônes de déjection de ces mêmes torrents : elle a besoin que le terrain soit régulièrement parcouru par des crues torrentielles pour se développer ou se maintenir. Si le cours d’un torrent est modifié, l’aulne blanc régresse au profit d’autres espèces comme le frêne et l’érable sycomore, qui risquent à terme de prendre définitivement sa place. Aujourd’hui, l’aulnaie blanche s’est raréfiée et subsiste en quelques rares endroits. Celle du Col d’Ornon est la plus étendue de France et même d’Europe (sa surface est d’environ 250 ha).

aulnaie-blanche-du-col-dornonSur le site du Col d’Ornon, des aménagements des lits torrentiels ont été effectués depuis longue date (XIXème et XXème siècles principalement) pour protéger les hameaux et villages menacés par les crues fréquentes des torrents des Pâles et du Merdaret (une coulée de boue peut emporter une maison entière en quelques instants…). Cette action, bénéfique pour les habitants, a eu un impact important sur la population d’aulnes blancs : après modification des cours torrentiels, une grande partie de l’aulnaie blanche s’est « dégradée » en laissant la place à des espèces concurrentes (frêne principalement). Dans certains cas, l’absence de crues torrentielles empêche le renouvellement des aulnes, ce qui explique un vieillissement des populations (présence d’arbres vieillissants, secs ou malades, difficultés de régénération…).

En outre, d’autres pratiques peuvent expliquer la raréfaction de l’aulnaie blanche, comme l’extraction de matériaux dans le lit de la Bonne (environ 20 000 m³ extraits par an, le curage du lit de la rivière ayant tendance à faire baisser le niveau de la nappe d’eau), et une sylviculture favorisant le frêne et l’érable (coupes de l’aulne au bénéfice de ces deux autres essences, préférables comme bois de chauffage…)

> Belvédère de Cofolens / Cascade Cofolens

Le site se situe sur un parcours entre le village du Périer et le hameau de Confolens. Accessible à pied ou à voiture, route étroite. Route interdite aux campings cars.

Une plate forme est à proximité du belvédère